Projet principal, vision et vidéos :
"L'Ombre des Mots"

Depuis longtemps, je souhaitais créer du contenu sur Internet, et notamment sur l'une de mes plateformes favorites : YouTube.
Consommateur de contenus philosophiques, poétiques et inspirants, c’est en étant d’abord spectateur de l’évolution fulgurante du secteur que j’ai moi-même voulu y contribuer. C’est dans ce contexte de croissance et d’évolution, avec l’envie de trouver ma place au cœur de ce marché, que j’ai créé ma chaîne en février 2025 : L’Ombre des Mots.

Avec le développement des contenus courts sur TikTok, Instagram Reels et Youtube Shorts un nouveau type de contenus à émerger : les vidéos inspirantes, philosophiques et poétiques. D'abord timide et formaté, aujourd'hui, ce type de contenu explose sur YouTube.

L’Ombre des Mots, c’est le croisement de deux mondes : ma sensibilité artistique et ma formation en marketing. Je teste mes idées en condition réelle, confronter la poésie à la stratégie. C’est une mise en pratique, un laboratoire vivant et sincère, imprégné d'une conviction : faire de l'art et en vivre, c'est possible. 

Lien de la chaîne : https://www.youtube.com/@Ombre_des_Mots

1. Un peu de contexte sur l'état du "marché" : 

Quels sont les chaînes qui domine le secteur ?

Lacrimosophia, genre "philosophie et divertissement", spécialité "shorts".
Plus de 132 000 abonnés pour 335 vidéos en 1 an :

Voir : https://youtube.com/shorts/9YkkoQy9qAI?si=vdmzZWy1TdpYB1pN

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Le Dolmen, genre "philosophie narrative", spécialité introspection et formats longs.
Plus de 145 000 abonnés en 3 ans et demi : 

Voir : https://www.youtube.com/watch?v=AznExPYL03g

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Obsessif, genre "philosophie et mystère", spécialité "Contenu générée par IA".
Plus de 43 000 abonnés en seulement 3 mois :

Voir : https://www.youtube.com/watch?v=MBfheTgWkyU&t

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Alex Cisse, genre "poésie visuelle", spécialité "storytelling et color grading".
Plus de 29 000 abonnés en 1 an (Créateur plus connus sur Instagram) :

Voir : https://www.youtube.com/@alexcisse_/videos

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2. Qui sont les spectateurs (la cible) de ces chaînes ?

Profil 1 : jeune homme en quête de sens.

Profil 2 : intellectuel actif, philosophe mature.

Profil 3 : femme âgée, spirituel et proche de la nature.

3. Les différentes étapes de l'élaboration du projet : 

a) Nom et identité visuelle

Je souhaitais un nom qui puisse répondre à différents critères :

• Retenable facilement (vocabulaire français courant)
• Poétique et inspirant
• Qui sonne bien à l'oral
• Qui ne soit pas ou peu concurrentiel en termes de SEO

C’est ainsi que j’ai choisi L’Ombre des Mots. C’est court, poétique, et cela combine parfaitement ces différents critères.

Pour l’identité visuelle, et notamment l’avatar — très important sur YouTube — je me suis inspiré de plusieurs sources :

• Le YouTubeur EGO, spécialisé dans les vidéos de storytelling, incarnées par une identité visuelle forte :

 

 

• L'image de "L'Ombre" et la volonté d'une personnification mystérieuse.

Pour un résultat que j'ai généré avec l'aide de l'IA MidJourney :

Cette image et cette identité ont été déclinées sur l'ensemble des comptes et réseaux de L'Ombre des Mots. 
C'est l'identité, le personnage, l'incarnation de l'image de marque.

b) Ligne éditoriale, concept et champs lexicaux.

L’Ombre des Mots est avant tout un terrain d’exploration sur le long terme. La stratégie et la logique s’inscrivent dans la lignée des Proof of Concept.

Oui, c’est un projet artistique et personnel, mais il s’inscrit aussi dans une démarche d’exploration et de test marketing.

L’objectif principal ? Tester, faire des erreurs, et surtout gagner en notoriété.

La première étape dans la création de contenu, c’est de se faire reconnaître par l’algorithme :

biographie de chaîne, description des vidéos, miniatures, titres…

Tous les éléments personnalisables doivent donner une direction claire pour que les vidéos soient présentées à la cible recherchée.

Et pour se tromper, quoi de mieux que la régularité ?

Ainsi, dans ma stratégie, j'ai souhaité créer un rendez-vous avec mon audience : pendant trois mois, chaque dimanche à 19 h, une nouvelle vidéo était publiée.

Cela m'a permis de tester de nombreux concepts, formats et stratégies, de gagner rapidement en notoriété, et surtout, de fidéliser une audience.

Et les résultats sont là.

c) Résultats obtenus

Une progression exponentielle :

Un véritable engagement :

Des retours formidables : 











Une satisfaction quasi parfaite sur chacune des vidéos : 




4. Diffusion et partage

L’une des problématiques majeures de YouTube est l’obtention de ses premiers spectateurs.

Il est courant de dire que, sans une audience déjà construite sur une autre plateforme, il est presque impossible de faire décoller une chaîne.

Ainsi, j’ai développé une stratégie de communication pour acquérir mes premiers spectateurs et développer mon audience :

​


a) Instagram 

C’est l’endroit idéal pour être proche de sa communauté. Ainsi, mon objectif sur cette plateforme est double :

Créer du lien et partager des formats courts issus de mes nouvelles vidéos.

Séries de stories Instagram (2 à 3 par semaine) :

 
Publications au format "Reels", extraites de mes vidéos (1 à 2 par semaine) : 




Et plus récemment, le lancement d'une série intitulée "Un jour, un haïku", où il s'agit de créer une vidéo courte par jour, diffusée sur l'ensemble de mes réseaux.



b) TikTok

Sur cette plateforme, pas de stratégie particulière pour le moment.

Je publie les mêmes vidéos que sur Instagram. L’engagement y est faible malgré le nombre de vues, mais cela me permet de tester les différences entre TikTok et Reels.

Je développerai une stratégie spécifique pour cette plateforme dans le futur.

 


c) Facebook



Au-delà de diffuser mon contenu à mes proches, Facebook est la terre des communautés.

Et quel est le meilleur moyen d’atteindre rapidement de nouvelles personnes déjà sensibles à une niche ?

Intégrer des groupes actifs.





Participer activement et trouver sa place au sein de ces grandes communautés sont parmi les moyens les plus efficaces pour toucher rapidement une nouvelle audience et acquérir ses premiers spectateurs.

5. Pour conclure : de la théorie à l’expérience

Ce projet m’a permis de passer de la théorie à l’expérimentation.

De transformer des connaissances en stratégies concrètes, testées en conditions réelles.

Créer du contenu chaque semaine, sur une chaîne que j’ai pensée de A à Z, m’a confronté à l’ensemble des problématiques d’un lancement de marque : comment émerger ? Comment parler à la bonne cible ? Comment générer de l’engagement, puis le transformer en croissance organique ?

J’y ai appliqué de nombreuses notions vues cette année, avec une vision globale mais incarnée :

• L’étude de marché, à travers l’analyse des tendances et des formats émergents
• La définition de cible, en structurant un positionnement cohérent (ton, visuels, thématiques)
• La stratégie de contenu, en créant un rendez-vous régulier pour fidéliser l’audience
• La communication omnicanale, via une présence coordonnée sur YouTube, Instagram, TikTok et Facebook
• Le SEO, en optimisant titres, descriptions, hashtags, et rythme de publication
• L’analyse de performance, avec un suivi des KPIs et une adaptation progressive des formats

Ce projet a été un véritable laboratoire personnel, où j’ai appris à penser à la fois comme un artiste et un stratège marketing.

Une aventure qui me permet avant même d'être sortie d'école, d'avoir déjà un pied dans le réel.

Lien de la chaîne : https://www.youtube.com/@Ombre_des_Mots

Projet d'entreprise : 
Le Guide Fonctionnel

Depuis le début de mon alternance, j’ai été missionné pour concevoir un support capable de structurer et centraliser l’ensemble des connaissances liées au portail développé par mon entreprise d'accueil : WayKonect.

Ce document n'est pas simplement technique, mais un véritable compagnon de route pour les équipes terrain.

Le guide fonctionnel est né de cette intention : créer un outil vivant, interactif et lisible, pensé pour favoriser l’autonomie dans l’usage du portail.

🔍 Quel est le contexte du projet

WayKonect, filiale tech de TotalEnergies, développe une plateforme pour simplifier la gestion de flotte automobile en entreprise.

Dans ce cadre, j’ai conçu un guide fonctionnel interactif à destination des équipes terrain et des relais internes.

Objectif : rendre le portail plus lisible, renforcer l’autonomie des utilisateurs et réduire les sollicitations du support.

Un projet à la croisée du design, du wording et de la stratégie.

🎯 Quelles sont les cibles ?

→ Relais internes (équipes commerciales, marketing, support)

→ Filiales européennes chargées du déploiement local

→ Collaborateurs internes divers

Tous ont un point commun : ls ont peu de temps, mais ont besoin d’un outil clair, accessible et facilement actionnable.

✏️ Quelles ont-été les étapes de l’élaboration ?

1. Déchiffrer l’écosystème

À mon arrivée chez WayKonect, j’ai intégré un environnement dense : solutions SaaS, méthodes agiles, outils internes TotalEnergies, équipes transverses...

Je devais produire un guide sur un portail que je découvrais en même temps que je devais le structurer.

Objectif immédiat : comprendre le périmètre fonctionnel, identifier les interlocuteurs clés, cartographier les rôles et clarifier les dépendances.

Un vrai défi : vulgariser un système complexe pour des utilisateurs aux profils variés.

2. Repenser l’architecture

Le guide existait, mais il était inutilisable en l’état : trop dense, sans structure, visuellement désorganisé.

Il fallait repartir de zéro : concevoir un modèle réplicable, simple à mettre à jour, cohérent d’une page à l’autre.

🧱 Objectif : créer une architecture visuelle modulaire, capable de s’adapter aux évolutions du produit sans tout reconstruire.

Résultat :

• Une mise en page stable sur tout le document
• Un système clair, duplicable, évolutif
• Une navigation fluide grâce à des repères constants

Avant : 

Après :

3. Poser une identité éditoriale

Un bon support n’a de valeur que s’il est utilisé.

Le guide a donc été pensé comme une interface interactive, à mi-chemin entre le document et l’outil produit.

L’objectif était simple : créer de la continuité avec l’univers visuel et fonctionnel déjà connu des utilisateurs.

📌 Charte, couleurs, boutons, pictogrammes, mise en page :

tout a été aligné avec l’UX du portail pour faciliter la compréhension immédiate.

4. Tester et écouter

 Le guide n’est pas un simple duplicata de l’interface.

Chaque section a été construite en réponse à un besoin concret, identifié grâce aux échanges avec les équipes terrain, les filiales ou le support.

📌 L’objectif n’est pas de répéter ce que l’utilisateur voit déjà,

mais d’en faciliter la compréhension, de lever les doutes et de clarifier les usages.

💬 Les retours sont intégrés en continu, pour faire vivre le support et le garder aligné avec les réalités du quotidien.

Exemple de contribution terrain :

5. Diffuser & faire vivre

Le guide est pensé comme un document évolutif, mis à jour à chaque évolution du portail.

Aujourd’hui :

Il est diffusé par mail en pièce jointe — un canal hérité des usages internes, mais encore très ancré.

Ce choix impose une contrainte directe : le poids du fichier.

➡️ J’ai donc optimisé chaque page pour garantir une lecture fluide, même dans un document de plus de 50 pages :

• Icônes vectorisées
• Images compressées
• Hiérarchies claires
• Design modulaire et répétable

Demain :

Mon objectif est de migrer le guide de Figma à PowerPoint cet été.

Pourquoi ? Pour en faire un outil éditable par tous, plus facilement maintenu, duplicable et accessible sans compétences Figma.

Le format PowerPoint permettra :

• Une prise en main rapide par les relais internes
• Une meilleure circulation du document
• Une autonomie renforcée des équipes terrain

✅ Pour conclure : un projet à la croisée des usages

Ce guide n’est pas qu’un livrable : c’est le fruit d’un vrai besoin terrain, au croisement du support de communication, du produit d'entreprise et de la pédagogie.

Il m’a fallu comprendre un écosystème dense, structurer une forme claire, et penser chaque page comme un outil au service de l’autonomie.

J’y ai mobilisé des compétences transverses :

• Design et architecture pensé UX
  
• Ligne édito (Wording)
• Adaptation à un éco-système d'entreprise
• Optimisation
• Et plus encore...

Le tout avec un objectif simple : produire un support qui puisse être un levier de compréhension efficace.

Un projet exigeant, lourd mais concret, qui m’a permis de me dépasser et qui est aujourd'hui une belle réussite.

À l’heure du règne de l’image photoshopée, parfaite, lisse et sans aspérité, la tendance au glitch art vient nous rappeler que l’erreur est belle. 
 Vive la corruption des images !

Le glitch art : b̶͖̬̮͉̯̲̠͖͓̮͐̚u̷̧̲̺̘̅̔͆͜g̶̡͓̞̤͔͙̭̻̾͂͆̒̒͑̂̚͝ is beautiful

Le glitch art consiste à détruire une image pour en créer une nouvelle. Cette contradiction a du sens : à l’heure de la maîtrise ultime de l’image grâce aux logiciels comme Photoshop, y intégrer un bug, c’est une façon de rappeler que l’image n’est pas réelle, et que le beau réside aussi dans l’imperfection.

En ce sens, le glitch art peut revêtir un aspect contestataire, en affirmant que l’erreur a une valeur esthétique. Puisque l’erreur est humaine, intégrer une erreur au sein d’une image virtuelle, n’est-ce pas, in fine, l’humaniser ?

Avec le glitch, l’image est fragmentée, chaotique, brouillée. Le glitch libère les formes, les lignes et les couleurs. Il nous évoque les œuvres de peinture abstraite, cubiste, ou futuriste. Surtout, le glitch révèle au sein de l’image une nouvelle image, inattendue et hasardeuse. Le glitch art est donc un art dans la sérendipité. Par les découvertes visuelles qu’il provoque, il vient renverser notre perception d’une image et stimuler notre imagination.